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Cartes atlas : Fiche espèce
L'atlas des oiseaux nicheurs est un projet participatif. Les cartes et graphiques présentés ici sont établis de façon dynamique à partir des informations fournies par les participants inscrits, et sont donc susceptibles de ne fournir qu'une représentation partielle de la situation, au moins pendant les premières années de l'enquête.
 
Pic mar (Dendrocoptes medius)
Carte espèce
Fiche espèce
Quand la voir
Les galeries
SHEET_STATUS_USE_POPUP : Non
Directive oiseaux : -
Protection nationale : Non
Directive habitat : -
UICN : -
Liste rouge nationale : -
ZNIEFF : Non

Répartition régionale

En Auvergne, le Pic mar atteint assez brutalement sa limite sud-est de répartition française. Ce n'est certes pas très visible dans l'Allier, où, en dehors des lacunes très probablement imputables à des recherches insuffisantes, il est bien représenté dans toutes les forêts de plaine et des basses Combrailles, et plus particulièrement dans ses bastions des vieilles chênaies domaniales de l'Aumance. Mais la limite est tout de même toute proche, dans les environs de La Bénisson-Dieu dans la Loire, 25 km seulement au delà de la frontière sud-est du département (Crouzier & Miquet,in CORA, 2003). Au sud-ouest de l'Auvergne, les populations de la Corrèze, du Lot et du nord de l'Aveyron semblent venir buter en nombre sur les reliefs du Sancy et du Cantal (Cuisin,in Yeatman-Berthelot & Jarry, 1994) : si l'on excepte de rares lacunes dues à de petits manques dans la prospection, la moitié ouest de ce dernier département est en effet complètement occupée, et au sud-est, la vallée de la Truyère l'est probablement jusqu'au pied de la Margeride. De manière secondaire par rapport aux deux "noyaux" majeurs précités, la vallée de l'Allier au sens large, avec ses terrasses boisées, constitue dans le département du Puy-de-Dôme un couloir de pénétration bien marqué, avec de belles populations au nord, dans le massif de Randan, en continuité directe avec celles de l'Allier, et des effectifs plus clairsemés dans les forêts et bois des Varennes (Paillet, comm. pers. ; obs. pers.). Plus au sud encore, fait nouveau par rapport à l'enquête précédente (COA, 1989), la Comté a livré quelques données. En ces lieux du piémont ouest du Livradois, l'espèce trouve encore sa limite sud-est en Auvergne, puisqu'elle n'a encore jamais été observée en Haute-Loire (Boitier, 2000). Enfin, dans les Combrailles du nord-ouest du Puy-de-Dôme, quelques données éparses suggèrent une certaine occupation des ripisylves et collines boisées des bassins du Cher, du Sioulet, et peut-être de la Sioule où les milieux sont assez similaires à ceux occupés par l'espèce dans le Cantal. Pour l'anecdote, sur la faille de Limagne, à l'est du plateau des Combrailles, des indices d'une occupation diffuse déjà constatée lors de l'enquête précédente ont à nouveau été relevés (COA, 1989). En Auvergne, le Pic mar niche jusqu'à 500 m au moins dans le sud de l'Allier (Coutansouze, Bellenaves), et dépasse probablement les 650 m dans le nord-ouest du Puy-de-Dôme, même si l'indice probable le plus élevé a été obtenu à seulement 570 m (Saint-Pardoux). Dans le Cantal, il se reproduit de manière certaine à 600 m (Antignac, Ytrac). On a noté des chanteurs jusqu'à 850 m, à Marchal et Riom-ès-Montagnes, et quelques individus ont même été observés au-dessus de 900 m, à Saint-Projet-de-Salers, Lavastrie et Pailherols, sur cette dernière commune à l'altitude record de 1 055 m. En ces lieux pourtant élevés, la nidification n'est pas si improbable puisque des milieux favorables sont présents à courte distance. On ne peut toutefois exclure l'hypothèse d'un erratisme pré ou postnuptial, les observations ayant eu lieu en février et juillet.

Ecologie et habitats

Comparé à son proche cousin l'épeiche, le Pic mar est plus exigeant et spécialisé quant aux biotopes fréquentés. En ce qui concerne l'utilisation des différents étages des arbres matures, il exploite en effet des strates moins étendues que l'épeiche, plutôt plus haut et sur les branches secondaires, mais toutefois en dessous de l'épeichette qui fréquente le plus souvent les rameaux les plus élevés (Lovaty, 1985). Dans son comportement alimentaire, il paraît également intermédiaire entre l'épeiche, plutôt spécialisé dans le forage des écorces et bois à la recherche des larves et imagos d'insectes xylophages, et la guilde des mésanges, grimpereaux et sittelles, plutôt cueilleurs dans les mousses et lichens épiphytes et explorateurs des crevasses des écorces (Schmitz, 1993 ; Cuisin, in Geroudet, 1998). D'où sa prédilection marquée pour une forte densité spatiale de vieux arbres à écorce crevassée, et ce dans des stations où l'humidité et l'ensoleillement favorisent l'entomofaune de ces micro-biotopes (Crouzier & Miquet,in CORA, 2003). Un facteur supplémentaire lui permet d'atteindre ses plus fortes densités : la disponibilité d'un grand nombre de branches mortes ou dépérissantes, où les écorces décollées du bois mort ouvrent une grande quantité d'anfractuosités profondes abritant les larves de nombreux macro-invertébrés, anfractuosités qu'il serait le seul, parmi ces "explorateurs-cueilleurs", à pouvoir sonder grâce à sa langue protractile (Schmitz, 1993). En Auvergne, dans l'Allier, ces conditions optimales se rencontrent dans les chênaies équiennes approchant ou dépassant les 200 ans, le dépérissement étant alors directement lié au vieillissement des arbres. Ainsi, en forêt des Prieurés-Moladier, un quadrat mené sur 239 ha de futaies de plus de 150 ans entre 1975 et 1977 a donné plus de 16 couples aux 100 ha en moyenne, de 7 à 30 selon les parcelles (Lovaty, 1980). De même, en forêt de Lespinasse, sur 913 ha de futaies similaires recensés entre 1999 et 2001, on a obtenu en moyenne 22 couples aux 100 ha. Ces densités moyennes très élevées sont à comparer aux 9 couples pour 100 ha obtenus sur un quadrat de 240 ha en forêt primaire polonaise de Bialoweiza dans les années 1980 : ce sont les modifications considérables imposées par l'homme au milieu et maintenues avec rigueur sur le long terme dans un but d'optimisation de la production de bois d'oeuvre, ainsi que l'appauvrissement consécutif des populations de prédateurs, qui expliquent le succès du Pic mar, entre autres espèces cavernicoles et sédentaires (Lovaty, 2002a). Au nord-est du Puy-de-Dôme, dans la forêt de Randan exploitée modérément en taillis sous futaie, sylviculture moins "artificialisante" que le traitement en futaie régulière, les densités sont moins élevées, mais peuvent tout de même atteindre les 8 à 10 cantons au 100 ha, en témoignent les premiers éléments d'un recensement effectué par "repasse" de chants en 2007 sur 3 secteurs plutôt favorables totalisant 375 ha (Meuret, non publié). Cela est tout à fait conforme au couple pour 12 ha de "forêt favorable" que propose Fauvel (2003) pour estimer les populations à grande échelle dans les forêts de plaine. On rencontre également des biotopes favorables dans toute la moitié ouest du Cantal, et à un degré moindre dans l'ouest du Puy-de-Dôme, secteurs à pluviométrie assez élevée : il ne s'agit plus là de massifs forestiers continus, mais d'une mosaïque assez dense de ripisylves, même étroites, et de bois de feuillus attenants plus ou moins pentus, sur un fond de bocage à grands arbres. Les vieux chênes y sont toujours bien présents, mais d'autres essences à écorce crevassée avec l'âge aussi : frênes et aulnes principalement, mais aussi châtaigniers. Aucune étude à ce jour n'a fourni d'éléments quantitatifs sur les populations qui les occupent.

Phénologie et biologie de reproduction

Chez le Pic mar, qui tambourine extrêmement rarement, le chant joue le rôle à la fois territorial et nuptial du tambour de l'épeiche (Cuisin, in Geroudet, 1998). On ne l'entend pas aussi tôt que chez ce dernier, mais seulement à partir de février (au plus tôt le 26/01/2002 au Bec de Dore, Limons, 63, durant l'enquête), alors que les poursuites territoriales ou prénuptiales ont déjà commencé depuis décembre (obs. pers.), comme chez l'épeiche. Il peut encore être entendu début mai, exceptionnellement plus tard (le 16/06/2003 à Saint-Constant, 15), très probablement le fait d'individus non appariés (obs. pers.). En dehors de ce décalage initial, la phénologie de reproduction du Pic mar est tout à fait synchrone avec celle de l'épeiche. D'abord, de février à avril, une intense activité, poursuites parfois bruyantes, chants, parades, forage de loges, jusqu'à la ponte, généralement début mai, mais parfois fin avril. Ensuite, une très grande discrétion, encore plus grande que chez l'épeiche (obs. pers.), jusqu'à la dernière semaine de l'élevage des jeunes, un mois plus tard, qui quémandent alors tout au long de la journée, mais semble-t-il moins puissamment en moyenne que chez l'épeiche (Geroudet, 1998 ; Fauvel, 1998). Ces nichées bruyantes sont généralement détectées entre fin mai et début juin, comme chez l'épeiche (dates extrêmes : pulli au nid le 12/05/2002 à Saint-Bonnet-Tronçais (03) et transport de nourriture le 29/06/2004 au Cros-de-Montvert, 15). Après l'envol, les juvéniles suivent encore quelques jours un parent nourricier en quémandant peu discrètement (Crouzier & Miquet,in CORA, 2003), jusqu'à ce qu'il ne les chasse et les contraigne à un erratisme de faible ampleur, à la recherche d'un canton où s'établir, ce qui peut parfois les mener en des lieux où l'espèce ne niche pas. En dehors de ces mouvements de faible ampleur dont nous savons très peu de choses localement, le Pic mar est a priori sédentaire (Geroudet, 1998). Après le départ des jeunes, les adultes doivent reprendre comme ailleurs leurs habitudes solitaires sur un domaine vital situé dans le voisinage du canton de nidification, mais 2 à 3 fois plus étendu que ce dernier (Villard, 1991). Quand au site de nidification proprement-dit, et en particulier l'arbre abritant la loge-nid, les études locales manquent : il s'agirait en général d'un gros spécimen situé à proximité immédiate d'autres de diamètre égal ou supérieur, et très souvent malade, dépérissant ou mort, alors que l'épeiche se montre plus souple. Rien non plus localement du côté de la hauteur des loges, qui serait en moyenne plus élevée que chez l'épeiche (Fauvel et al., 2001).

Evolution des populations

Tour à tour considéré comme nicheur commun des bois et vergers de l'Allier (Villatte des Prugnes, 1912) et du Puy-de-Dôme (Olivier, 1897), ou bien rare et erratique observé uniquement en automne et hiver dans le Puy-de-Dôme et l'Allier (Culhat-Chassis, 1833 ; Cantuel, 1949), le Pic mar a longtemps été mal connu. D'ailleurs, sa situation auvergnate ne commence vraiment à être cernée que depuis une trentaine d'années (COA, 1977). Décrit par la plupart des auteurs actuels comme discret et imprévisible (Crouzier & Miquetin CORA, 2003), ou même par d'autres encore, ce qui mériterait discussion, comme difficile à distinguer de l'épeiche par ses seuls cris (Cuisinin Yeatman-Berthelot & Jarry, 1994) et donc repérable uniquement durant sa période de chant, activité à laquelle tous les individus ne se livrent pas avec la même intensité, le Pic mar reste une espèce "difficile" pour la majorité des ornithologues. Malgré ces difficultés, la présente enquête élargit quelque peu l'aire de répartition connue de l'espèce. Ainsi, dans le Puy-de-Dôme, le Pic mar a été noté sur 4 fois plus de carrés que lors de la précédente enquête (COA, 1989). Dans tout l'ouest et le sud du Cantal, sa présence, connue depuis les années 1970 au moins (COA, 1977 ; Salasse, 1980) est confirmée, et même élevée au rang d'omniprésence, après des années "d'oubli" (Cuisin,in Yeatman-Berthelot & Jarry, 1994). Dans l'Allier même, où il est pourtant bien connu depuis longtemps, on l'a trouvé sur 30 % de carrés supplémentaires, même s'il n'a pas été recontacté sur tous les carrés connus (COA, 1983). Et au delà encore, le fait que l'essentiel des données de l'enquête ne provienne que de quelques observateurs, qui ne sont pas allés partout, loin s'en faut, nous incite à penser que des recherches ciblées partout aux limites de la répartition connue permettraient encore de l'étendre, en particulier dans la moitié est de l'Allier et sur la frange ouest du Puy-de-Dôme, et peut-être d'atteindre la Haute-Loire au sud-est. Réelle expansion de l'espèce ou simple progression de nos connaissances ? Les références nous manquent pour trancher. D'un côté, un important effort de prospection a été fait, et cela a probablement permis la découverte de sites occupés de longue date mais passés inaperçus lors des enquêtes précédentes. De l'autre, depuis une vingtaine d'années, on observe ça et là en Europe de l'Ouest une progression parfois nette des effectifs, comme en Belgique, en liaison avec le vieillissement général des boisements et leur diversification due à un relâchement de la pression d'exploitation (Colmant, 2006). Il n'est pas du tout impossible qu'une bonne partie des boisements privés d'Auvergne aient suivi ou suivent encore une telle évolution : souvent traités plus ou moins en taillis sous futaie en plaine comme à basse et moyenne altitude, ils sont en effet généralement peu ou très modérément exploités (obs. pers.). En définitive, il semble qu'en Auvergne, les effectifs du Pic mar soit au minimum stables, comme globalement en Europe et sans doute en France (Cuisin & Maly, in Rocamora & Yeatman-Berthelot, 1999), voire en augmentation, comme en Allemagne et surtout en Belgique, mais sûrement pas en baisse, comme dans le sud-est de l'Europe depuis les années 1990 (Birdlife, 2004).

Les populations auvergnates du Pic mar ont été estimées voici quelques années à 545-1 160 couples, soit 500-1 000 pour l'Allier, 25-100 pour le Puy-de-Dôme, 20-60 pour le Cantal et 0 pour la Haute-Loire (Boitier, 2000). Comme dans d'autres régions françaises, les connaissances sur l'espèce avançant (Perthuis, 1998 ; Fauvel, 2003), il nous faut revoir ces estimations à la hausse : en dehors de la Haute-Loire, toujours inoccupée, on peut ainsi proposer 140-330 couples pour le Puy-de-Dôme, 300-1 300 couples pour le Cantal et 1 500-3 800 pour l'Allier, soit un total régional de 1 940-5 430 couples (Meuret, à paraître et affiner).

Menaces et mesures de conservation

En Auvergne comme ailleurs, des menaces du même type pèsent sur le Pic mar et sur les effectifs strictement forestiers de l'épeiche, mais ses exigences très supérieures en matière d'âge et de densité de vieux arbres à écorces crevassées et branches mortes, sa moindre adaptabilité à d'autres types de biotopes et, semble-t-il, ses moindres capacités à se déplacer à grandes distances (Schmitz, 1993) rendent sa situation plus fragile, au moins en plaine :

·       d'une part, la sylviculture en futaies régulières implique des coupes à blanc en fin de révolution, ce qui peut brutalement faire disparaître l'espèce d'une grande partie d'un massif, voire de sa totalité si aucune chênaie de plus de 80-100 ans ne subsiste,

·       d'autre part, les impératifs d'optimisation économique de l'exploitation forestière moderne tendent à éliminer systématiquement et rapidement tout arbre malade ou dépérissant. Notons cependant une prise de conscience encourageante en la matière, en témoignent par exemple les chartes Natura 2000 qui préconisent le maintien d’un pourcentage (variable selon les rédacteurs) d’arbres morts à l’hectare.

C'est donc paradoxalement dans les milieux où il atteint ses plus fortes densités, artificiellement il est vrai, qu'il est peut-être le plus menacé : les vieilles et très vieilles chênaies équiennes des plaines de l'Allier. Ainsi, dans certains massifs où les parcelles sont d'âges assez homogènes (Marcenat, par exemple), la disparition complète en quelques années de centaines d'hectares de ces boisements est réellement programmée, voire même en cours. Seule la mise en place de réserves d'une surface suffisante permettrait d'éviter la quasi-disparition du Pic mar de ces forêts, en attendant que les parcelles plus jeunes ne commencent à fournir des habitats favorables, pourvu qu'elles soient de grande surface. Le retour du traitement en taillis sous futaie y serait peut-être plus efficace encore.Dans ces boisements, ce temps d'attente pourrait également être mis à profit pour favoriser les essences accompagnatrices des chênes, à croissance nettement plus rapide. Il semble en effet que cette diversification, et l'accélération du vieillissement moyen des arbres qui en découle, soient des facteurs très favorables au Pic mar, comme en témoigne l'augmentation nette de ses populations belges depuis quelques années (Colmant, 2006). A plus long terme, l'aménagement du parcellaire devrait chercher à favoriser un continuum écologique où chaque parcelle est en contact avec des parcelles d'âge immédiatement inférieur ou supérieur.

En ce qui concerne la pression accrue de l'économie, la menace peut toutefois être relativisée dans les forêts domaniales, puisque leur gestion sylvicole ne semble évoluer dans le sens indiqué que très lentement, et intègre maintenant certaines actions favorables à la conservation de la biodiversité : réserves intégrales depuis quelques années, conservation d'arbres à cavité plus récemment (Miquet,in CORA, 2003), même si c'est encore de manière insuffisante. En revanche, les milieux complexes de ripisylves, de bois plus ou moins pentus et de bocages attenants occupés par l'espèce dans le Cantal et, dans une moindre mesure, certains secteurs du Puy-de-Dôme, semblent moins menacés. Plus variables, hétérogènes, fragmentés et finalement plus étendus que les futaies régulières de l'Allier, ils sont sans doute plus proches d'un optimum écologique durable pour l'espèce à la faveur d'une faible exploitation humaine. Les populations qui les occupent y semblent donc en sécurité. Il est même possible qu'elles puissent y prospérer, si ces boisements continuent à suivre le mouvement général de vieillissement qu'on observe partout en Europe (Nilsson, in Hagemeijer & Blair, 1997), à moins que le récent et probablement durable retour en grâce du chauffage au bois ne vienne y mettre un frein.

Jean-Philippe Meuret (2010)


Ligue pour la Protection des Oiseaux délégation Auvergne – contact : faune-auvergne(arrobase)orange.fr
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